mercredi 19 mai 2010

Un dernier tour au paradis avant de rentrer

Une semaine après mon retour en France, je me décide enfin à reprendre le clavier pour conclure mon voyage. J'ai choisi, pour mes derniers jours à Bali, de passer une nuit sur l'île de Nusa Lembongan, et, avant de prendre l'avion, de visiter brièvement Kuta où se regroupent l'essentiel des touristes de Bali. Ce dernier endroit était vraiment sans intérêt : une plage immense sans charme et blindée de monde, et un front de mer composé de boutiques de souvenirs et d'hôtels avec piscines. Comme j'avais un peu de temps j'ai tout de même arpenté les rues de la ville de Kuta, mais là encore, sans découverte notable.

L'avant-veille, j'ai pris une petite embarcation avec une vingtaine de touristes et quelques locaux direction Nusa Lembongan, à partir de Sanur. Pas de ponton, nous avons embarqué à même la plage. Le voyage a duré une petite heure et demie, et ça bougeait pas mal dans la partie centrale, je me suis pris quelques vagues mémorables et rafraichissantes. L'île ne fait que quelques kilomètres de long, on peut facilement se rendre aux différents endroits à pieds en quelques dizaines de minutes. Dès le débarquement, je suis monté sur le scooter d'un gars qui me proposait une chambre clean et pas chère en bord de mer, au Nord de l'île. Plus on progresse vers le Nord, moins il y a d'hôtels et de touristes. J'étais donc super tranquille dans ma petite guest house, avec en face la mer transparente, à ma droite les volcans du Nord de Bali et à ma gauche la baie du Champignon.

L'exploration de l'île a commencé par un petit tour dans le village de pêcheurs situé à la pointe Nord de l'Ile. En fait de village c'est juste une rue qui longe la mer, il doit y avoir une centaine de petites baraques précaires. Des algues sont étalées pour séchage un peu partout, il semble que ce soit la principale ressource de l'île après le tourisme (bien que le nombre de touristes soit tout à fait raisonnable). Le soir j'ai d'ailleurs vu à marée basse des types en récolter dans des espèces de champs d'algues, à quelques centimètres sous la surface de l'eau. Inutile de préciser qu'il faisait super beau et très chaud. J'ai fini de brûler mes bras, déjà attaqués par la séance de scooter, en marchant au soleil sur les routes et le long des plages.

Mon périple m'a emmené jusqu'à la baie du Champignon, célèbre non pas pour ses champignons mais pour ses spots de surf et ses fonds propices au masque/tuba. Pour m'y rendre j'ai longé la mer pendant environ 30 minutes, dont 20 minutes de villages et 10 minutes d'hôtels et villas luxueux qui peuplent le Sud de l'île. J'ai abouti à une petite crique perdue avec une unique baraque à boissons où quelques indonésiens jouaient aux échecs. J'ai nagé une quinzaine de minutes pour arriver à l'endroit où, selon le Lonely Planet, les fonds étaient les plus impressionnants. On pouvait aussi payer un bateau quelques dizaines de milliers de rupiahs pour se faire emmener à l'endroit en question, mais l'option nage était plus fun et plus économique :) Encore une fois, les poissons étaient au rendez-vous, avec quelques énormes coraux aux formes impossibles. A quelques centaines de mètres des novices essayaient de dompter la vague pour débutants appelée "Playground". Je me suis ensuite posé pour bouquiner une heure ou deux avant de rentrer profiter du coucher de soleil de la terrasse de ma guest house.

Tôt le lendemain matin, je suis rentré à Sanur avant de me diriger vers Kuta, puis à l'aéroport le jour suivant. Le voyage retour s'est effectué sans encombres, sauf une escale imprévue (ou plutôt non précisée sur le billet) à Singapour où nous sommes sortis pour remonter dans le même avion 2 heures plus tard, mais avec plus de passagers. 6 ou 7 heures plus tard j'étais à Doha, au Qatar, et encore 7 heures plus tard atterrissage à Paris ! Le froid et la grisaille étaient bien sûr au rendez-vous, mais ça vous le savez :p Il reste que je n'ai pas pu faire le Nord de l'Inde, mais je me promets d'y retourner un jour où l'autre, ça me manque déjà !

2 commentaires:

  1. de math :
    vivement les prochaines aventures ... mais en attendant on est trop content de t'avoir !!!
    gros bisous !!

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  2. Ce qui nous manquera le plus, à nous autres scotchés sous les frimas nord-européens, c'est le merveilleux rêve que, grâce à toi, nous avons vécu depuis tant de semaines !
    Ce fut un régal de lecture, d'émotion vraie et de désir des rives inconnues.
    Merci notre Julien pour tout cela et pour ce partage que tu nous as permis de connaître en ta présence chaque matin attendue ...
    Retrouve ici toutes celles et tous ceux qui t'aiment : les plaisirs seront autant partagés, non ?
    Baisers de tendresse de tes
    GM-GP.

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