jeudi 25 février 2010

Le village touristique de Mamallapuram

Ma dernière semaine en Inde (avant le come-back dans 2 mois) a commencé par une séance de concentration à l'intérieur du Matrimandir, la gigantesque balle de golf dorée d'Auroville. Après une courte séance introductive sur Auroville, notre guide, un Anglais d'une soixantaine d'années, nous a fait entrer dans le monument. Avec pour instructions d'observer un silence total et d'enfiler une paire de chaussettes blanches. En empruntant une des couloirs d'accès à l'intérieur, on aperçoit une petite fontaine située en dessous du Matrimandir. Tout autour, les ouvriers indiens et européens travaillent à la construction des jardins. Ils font aussi partie du rêve très détaillé de la Mère, rêve à l'origine du Matrimandir. A l'intérieur, une grande salle vide en marbre blanc, éclairée par une lumière orange très diffuse. Deux rampes opposées, en hélice le long des murs, permettent d'accéder à la salle de concentration située tout en haut de l'édifice. C'est là que nous nous sommes installés, sur des tapis blancs disposés tout autour d'un cristal optique, au centre d'une pièce ronde. Seul un rai de lumière filtre par le haut de la pièce et vient illuminer le cristal qui à son tour réfléchit la clarté dans la pièce. La séance à duré 15 minutes, dans un silence total. Je n'ai pas vraiment réussi à me concentrer mais ça m'a permis de bien observer les lieux. Malheureusement point de photos, c'était bien sûr strictement interdit.

Un bus m'a ensuite amené à Mamallapuram, où je suis encore actuellement. C'est une petite ville de 15 000 habitants sur la côte, qui fait un peu penser à Hampi : des dizaines de petits temples sur une zone assez étendue, un paysage d'énormes rochers qui tiennent en équilibre comme par magie. Le plus célèbre est la Krishna Butter Ball, privilégiée par les touristes pour les photos débiles. Dans la même zone se trouve un bas relief de plusieurs dizaines de mètres taillé dans la roche et représentant des divinités et des fables hindoues. D'autres temples sont creusés dans les cailloux alentours, le tout dans un petit parc bien entretenu et bondé de touristes.
Dans la rue principale, des dizaines de petits magasins de souvenirs et bijoutiers s'alignent au milieu des nombreuses guest-house et des restaurants lounge très confortables. On entend partout le bruit des marteaux et des burins, certains tailleurs de pierre proposent même des initiations aux passants. Au bout du village, la plage est envahie par les petits bateaux de pêche et les hommes qui réparent leurs filets. Leurs prises finissent dans ces mêmes restaurants pour touristes. En marchant un peu plus loin le long de la plage, on peut voir le Shore Temple, un petit temple commencé au 7ème siècle et dédié à Shiva. Les alentours de Mamallapuram recèlent d'autres monuments et curiosités. Je louerai un vélo cet après-midi pour aller voir le Tiger Temple et la rive des crocodiles.

2 commentaires:

  1. Alors t'as loupé ta chance pour une "totale liberté de penser cosmique vers un nouvel âge réminiscent" ? Ah je suis déçu. Je pensais que c'était la finalité de ton trip de nous revenir en toge le crâne rasé...

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  2. Faut-il interdire au non-initié de pénétrer dans le saint des saints de la méditation matriarcale ?
    A moins qu'on nous cache une mystérieuse conversion transcendantale ?
    Les bas-reliefs sont superbes et le lointain aperçu des temples hindous particulièrement alléchant. Cela sera vu, peut-être, demain ...
    Quant au break de deux mois avant le come back anoncé ... re-mystère à élucider plus tard.
    Des bisous de tendresse des
    GM-GP.

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