mardi 19 janvier 2010

Gokarna : plages et temples

J'écris ce post posé dans un bar en bord de mer, dans une petite crique non loin de Gokarna appelée Kudle Beach, à 2km par un sentier côtier. J'attends mon coca et ma crêpe au citron. La vie est toujours aussi dure sur la côte Ouest de l'Inde, et cet endroit est d'autant plus appréciable qu'il est moins occidentalisé que Goa (Gokarna est à une cinquantaine de km au Sud de Goa). En ville par contre, les touristes Indiens et Européens sont légion. Je n'ai pas bien compris pourquoi, car les temples sont tous interdits aux étrangers... J'en soupçonne certains de prendre des cours de méditation, yoga et compagnie. Très tendance. D'autres ont vraisemblablement trouvé la voie de la plénitude grâce aux plantes vertes et profitent des plages sans rien faire de leurs journées. Heureusement je ne pense pas louper grand-chose, les temples ont l'air assez quelconques vus d'extérieur.

Cette ville sainte (plutôt un village d'ailleurs) est quand même très sympa. Des petites rues très étroites autour d'une artère centrale bordée de temples, le tout au centre d'une forêt de palmiers. Beaucoup d'espèces de vieux babas cools aux cheveux longs et barbe, qui se fondent assez bien dans la foule des moines et autres sadhus à moitiés nus qui déambulent un peu partout. Dans la rue principale, des énormes chariots de procession sont en cours de décoration.

Ma journée devait se dérouler en grande partie dans les temples, en fait elle s'est transformée en marche le long de la mer et baignade dans les criques. Ce matin j'ai du changer de chambre vers 7h du mat', la propriétaire avait oublié que ma 1ère chambre était réservée aujourd'hui très tôt ... Grrr... Vers midi après le ptit dej j'ai entamé le sentier côtier, je me suis arrêté une ou deux fois me baigner avant d'atteindre la fameuse "Om Beach", principale attraction de Gokarna. J'ai compris tout de suite pourquoi la plage porte ce nom : elle est formée de deux anses dessinant un "3". Le symbole "Om", symbolisant la pureté de l'esprit (un truc dans le genre), ressemble à un 3 avec un petit zigouigoui derrière et au-dessus. C'est aussi pourquoi il y a des cars de touristes Indiens qui viennent la visiter, pour sa dimension spirituelle. Perso je préfère mille fois Kudle Beach où je suis actuellement, plus espacée, davantages de vagues...

Demain je continue vers le Sud en empruntant un bus à 7h du mat qui m'amènera à Mangalore en 5 heures. Rien à signaler a priori dans cette ville, c'est juste une étape pratique pour visiter les collines environnantes, à quelques dizaines de kilomètres de là. Je verrai demain si j'y reste une nuit où si je vais directement au point de départ des treks.

dimanche 17 janvier 2010

Promenade sur les canaux d'Alleppey

De retour à Goa ! Cette fois, je me suis posé dans la partie centrale de Goa, non-loin de la ville de Margao, sur la plage de Benaulim. C'est une bande de sable de plusieurs kilomètres rectiligne et ininterrompue. Il fait encore plus chaud qu'il y a deux semaines ! L'eau étant plus propre qu'à Patnem, c'est un vrai bonheur de s'y plonger sous le cagnard... Par contre les vendeurs/harceleurs sont beaucoup plus présents que dans le Sud de Goa, essayant de refourguer leurs paréos, chemises ou DVDs. Celui qui fait l'erreur de s'intéresser à l'un des objets se retrouve aux prises avec une dizaine de vendeurs, majoritairement des femmes, et finit en général par céder. Pour le reste, pas de surprise, des restaus avec de la bouffe occidentale, des cocktails et des boutiques de souvenirs !

J'ai passé mercredi après-midi et la nuit de mercredi à jeudi sur un petit bateau, en croisière sur les eaux du Kerala. J'avais mon cuistot, le capitaine et un matelot rien que pour moi :) Les canaux sont innombrables, de toutes tailles, et quadrillent la région. Des villageois habitent sur les rives, vivent leur petite vie tranquille et regardent passer les touristes qui défilent sur des embarcations de toutes tailles : en solo, comme la mienne, à 3 ou 4 personnes ou carrément en autobus des rivières. Entre les canaux, les rizières s'étendent à l'infini, et des femmes avec leur petite ombrelle font la récolte. Le bateau etait nickel, je pense avoir eu de la chance car le guide stipule qu'il existe toute une palette d'"House Boats", du rafiot cafardeux au palace flottant. J'avais réservé à l'avance sans voir le bateau, car cette activité touristique est la plus prisée du Kerala. La croisière est chère, à l'échelle indienne, mais c'est une expérience vraiment unique.

Le soir, nous nous sommes arrêtés au bord d'un village. J'en ai profité pour visiter un petit temple et observer le mode de vie des habitants. Leur rue principale est un petit chemin de terre de 30 cm de large qui longe le canal, toutes les maisons sont alignées le long de cette artère. Comme partout ailleurs, des hordes d'écoliers en uniforme rentrent chez eux en fin d'après-midi, sauf qu'ici, les bus flottent sur l'eau. A partir de 17h30, il devient impossible de circuler dans les canaux : les pêcheurs étendent leurs filets. Les villageois vivent des rizières, de la pêche et des quelques bouteilles de coca vendues aux touristes. Ils se lavent, font leur lessive et leur bouffe avec l'eau des canaux. Leurs maisons sont assez précaires, je pense qu'ils ne voient pas grand-chose des milliers de roupies dépensées par les occidentaux et touristes Indiens chez les tour-operator..

Le matin à 8h, petit déjeuner copieux et occidental, toasts et fruits, avant de repartir pour une heure amarrer le bateau au point de départ à Alleppey. J'ai pris un bus pour Kochin ou j'ai passé la journée, avant de reprendre un train express de nuit pour Goa. Je repars pour quelques jours de farniente avant de retourner dans le Kerala, mais par la côte cette fois-ci. Ah oui, et hier, posé au restaurant, j'ai remarqué que plusieurs personnes regardaient le ciel, particulièrement sombre. A mon tour j'ai levé les yeux, et là j'ai compris : une éclipse de soleil presque totale au dessus-de Goa, comme par magie :)

mardi 12 janvier 2010

Plus loin dans le Kerala

Après quelques jours sur les routes du Kerala, plusieurs choses m'ont frappées par rapport aux autres Etats de l'Inde : le taux de christianisme particulièrement élevé, les églises étant ici presqu'aussi nombreuses que les temples Hindous. Dans les villages et dans les villes, les affiches de Jésus rivalisent avec celles de Shiva. La région possède aussi de nombreuses mosquées. Secundo, les routes sont dans un état impeccable. En comparaison, j'ai franchi pendant quelques minutes la frontière du Tamil Nadu, et la route est devenue soudainement chaotique. Enfin, cause ou conséquence du bon état des routes, le Kerala semble plus riche. Les villas sont nombreuses, les rues propres, et les bidonvilles très rares. Peut-être est-ce l'industrie du thé, du café et des épices qui permet ce niveau de vie. Le tourisme doit être aussi une bonne source de revenus.

Dans le détail, je suis arrivé à Munnar, petite ville de montagne à 1500 mètres d'altitude, dimanche soir après quelques heures de bus. Il faisait environ 15 degrés de moins que sur la côte, j'ai pu enfin respirer et dormir dans un air frais. Je ne voyais pas les alentours à cause de l'obscurité, mais le lendemain je me suis réveillé dans un décor magique : des montagnes de tous les côtés, et sur les flans, des plantations verdoyantes, à la limite du fluo, épousant toutes les courbes des collines. J'ai choisi d'explorer les alentours en rickshaw, sur une trentaine de kilomètres. Le guide m'a emmené aux différents points de vue, nous sommes passés près des femmes récoltant le thé et sur un ou deux barrages impressionnants. Comme toujours les points supposés dignes d'un intérêt particulier sont colonisés par les petites boutiques de souvenirs, mais peu d'occidentaux voyagent ici, surtout des Indiens. Au bout de la route, à la frontière du Tamil Nadu (là où la route devient pourrie), un point de vue panoramique sur toute la région au bout d'un quart d'heure de marche. Vraiment superbe et rafraichissant après la fournaise de Kochin.

Hier soir, 4 heures de bus plus tard, je me suis arrêté à Kumily, au bord du parc national de Periyar. J'ai tout de suite filé aux agences de voyage pour planifier ma journée du lendemain, et là petite déception : les expéditions en bateau dans la réserve (raison de ma venue ici) sont interdites depuis quelques mois. Pour la bonne raison qu'un des bateaux a coulé, entrainant la mort de 45 personnes :/ Depuis l'office du tourisme interdit toute embarcation dans le parc. Bon, tant pis, j'ai opté pour le trek de 4 heures de bon matin. Un trek très justement appelé "Cloud walk", puisque pendant une heure d'escalade j'ai marché dans une purée de pois qui m'empêchait de voir les alentours... En plus, le parcours débutant en ville, le bruit des klaxons et des moteurs nous a accompagné tout au long de l'ascension. Toujours pas de bol. Par contre, en redescendant dans une des vallées du parc, nous avons entendu des bruits de feuillage sur le versant opposé. En s'approchant, nous avons découvert 5 éléphants sauvages qui prenaient leur petit dej, 4 adultes et un petit trop mimi. Le bruit du trafic avait cessé, nous n'entendions plus que les oiseaux et les éléphants. En dehors des animaux, le parc possède une belle collection de plantes utilisées dans la médecine ayurvédique, et le trek passe par des plantations de café et de poivre. J'étais content au final, malgré l'impossibilité de naviguer j'ai quand même passé un bon moment dans la jungle...

Cet après-midi je reprends le bus direction la côte. Je vais bientôt remonter à Goa pour peut-être y retrouver mes amis Canadiens de Bollywood...

samedi 9 janvier 2010

Visite de Mysore et arrivée au Kerala

Me voilà pratiquement à l'extrême Sud de l'Inde, à Kochin, au Kerala. L'endroit me sert de base pour les expéditions des prochains jours. Ici encore, c'est une ancienne colonie portugaise, petites rues calmes, églises et pêcheurs - comme à Diu. Les Portuguais ont vraiment bon goût en ce qui concerne le choix des lieux de colonisation, si l'on peut appeler ça du bon goût :/ Bref, la zone touristique de Kochin, appelée Fort Kochin, est superbe, même si l'air y est étouffant, ultra humide. J'y ai visité quelques églises et testé un ou deux restaurants. Un petit musée expose quelques objets religieux (statues de saints, mitres, croix de cérémonie etc.) et permet d'observer les bases de l'ancien fort dans une espèce de cave à moitié inondée. Demain matin, avant de repartir, je compte me promener en bord de mer pour observer les pêcheurs et leurs filets "chinois" traditionnels faits de lourdes poutres et de poulies.

Hier et avant-hier j'étais à Mysore, une ville d'un million d'habitants au Sud du Karnataka. La ville est réputée pour son palais, son marché et sa colline de pèlerinage. J'ai commencé par le palais : un très bel exemple de demeure de maharaja mégalo, avec ses multiples dômes, salles de réception gigantesques, salle de mariage etc... Les murs sont décorés de portraits des maharaja de la dynastie Wodeyar et de représentations des divinités hindoues. Une ou deux portes en bois incrusté d'ivoire sont particulièrement remarquables. Le palais date de 1912. Il fut commandité par la mère du maharaja, régente, alors que le précédent venait de partir en fumée. Les plans du bâtiment ont été dessinés par un architecte Anglais.

La dynastie des Wodeyar était au service de l'empereur d'Hampi jusqu'au 16ème siècle. Lors de la chute de l'empire, les dirigeants Wodeyar ont pris le pouvoir et l'ont gardé sous domination économique anglaise jusqu'à l'indépendance de l'Inde en 1947.

Le marché de la ville est dédié à l'encens, aux huiles essentielles, à la soie et aux pigments. Les pigments sont utilisés dans les temples par les Hindous et sont disposés en petits tas de toutes les couleurs. Comme à Bangalore, le marché s'étend sur quelques rues autour d'une halle principale. J'y ai flâné quelques heures avant de rentrer à l'hôtel. Le lendemain, ascension la colline de Chamundi, un petit millier de marches. Le sommet était noir de pèlerins. La grande majorité préfère utiliser le bus pour y accéder, la route étant certainement moins fatigante que l'escalier biscornu. Aux deux-tiers de l'ascension, un énorme taureau Nandi -monture de Shiva- trône paisiblement. En haut, un petit temple avec une tour de 7 étages dans le genre de celle d'Hampi mais en moins détaillée et moins impressionnante. La balade était très sympa, le monument, un peu moins. L'après-midi, j'ai fait un tour au Zoo de Mysore (j'aime bien les zoos). Un parc aux arbres centenaires, avec un parcours agréable de 3 kilomètres. Les animaux y sont très variés et vivent dans des enclos spacieux. Seul occidental du Zoo, je me suis retrouvé comme jamais dans la posture de la bête observée et mitraillée de photos ^^

10 heures de bus de nuit plus tard je suis arrivé à Kochin. Demain, je m'en vais vers les collines verdoyantes de Munnar, à l'intérieur des terres du Kerala. Les offices de tourisme proposent des visites des plantations de thé et de café, je vais en profiter !!

mercredi 6 janvier 2010

Hampi (fin) et transit à Bangalore

Explorer les environs d'Hampi en vélo fut une riche idée : la plupart des sites intéressants sont situés à 10 ou 20 minutes les uns des autres. Parfois, il faut traverser la rivière sur des embarcations plus que précaires, des espèces de coques de noix de 3 mètres de diamètre en palmier tressé et goudronné. On a l'impression que ça ne peut pas flotter, et pourtant, ils arrivent à embarquer 10 personnes, 2 motos et 2 vélos en un voyage. Balèzes ces Indiens.

Lundi matin, j'ai donc enfourché un VTT d'antan pour me rendre au temple de Vittala, temple Hindou du 16ème siècle, l'un des plus importants de la zone à l'époque avant la chute d'Hampi. L'enceinte du temple renferme plusieurs bâtiments, dont un qui est censé faire de la musique lorsqu'on frotte ses piliers. M'approchant, un gardien me dit que c'est désormais interdit, trop de mains de touristes ayant endommagé lesdits poteaux. 5 minutes plus tard, il me dit d'un ton confidentiel que pour 50 roupies il peut me faire écouter la musique... J'ai décliné. Autre attraction du lieu, un énorme chariot tout en pierre, avec une sculpture de Garuda, la monture de Vishnu, à l'intérieur.

Un peu plus loin, je me suis perdu dans la campagne pendant une ou deux heures avant de retrouver mon chemin. J'ai visité un temple Jain très endommagé, puis le Royal Center, centre du pouvoir à l'époque de la splendeur d'Hampi. Il n'en reste plus grand chose, les bains de la reine, les fondations de nombreux bâtiments, un temple dédié à Rama, un palais appelé Lotus Mahal et les étables des éléphants. L'endroit est très prisé des touristes Indiens.

Le lendemain je suis monté au Monkey Temple (encore un...), à 4 kilomètres et 500 marches d'Hampi, autant dire de la rigolade après Junagadh et Palitana :) La vue valait en tout cas le déplacement : les rizières, les champs de bananes, les palmiers, la rivière et tous les amas bizarres de rochers typiques de la région. Le temple en lui-même était sans intérêt particulier, quatre murs et quelques types en toge à l'intérieur enduisant le front des visiteurs de pigments et récoltant les dons, rien à signaler en somme. Je suis redescendu vers 18h pour prendre mon bus nocturne de Hospet à Bangalore.

Je compte me rendre à Mysore demain, mais je voulais tout de même passer une après-midi dans la ville des télécoms et capitale du Karnataka. Je n'ai pas été déçu, la ville est très agréable : en son centre un grand jardin avec des arbres centenaires, quelques bâtiments imposants (State Library, musées...) et un quartier d'affaires avec des équivalents de Starbucks Coffee tous les 50 mètres. Il y avait même un bar à chicha qui servait des brownies et autres gourmandises occidentales sur fond de rock des années 90, je me suis laissé tenter :) En début de soirée je me suis dirigé vers le City Market, un quartier dédié au petit commerce (fruits et légumes, épices, vêtements et fleurs principalement). AU centre des quelques rues qui le composent, un énorme bâtiment avec des arcades et des halles. Une halle abritant un marché aux fleurs a attiré mon attention : agréable et reposant après la frénésie et la pollution du reste de la ville (6 millions d'habitants tout de même)...

Demain vers 8h, je reprends le bus pour 3h et atteindre Mysore, toujours plus au Sud !

dimanche 3 janvier 2010

Découverte d'Hampi

Le site d'Hampi est exceptionnel : le village est construit au milieu de ruines Hindoues datant des 15ème et 16ème siècles. Autour, le paysage est parsemé d'énormes rochers ronds qui tiennent en équilibre les uns sur les autres comme par magie, le reste étant essentiellement composé de champs de bananes. L'ensemble est très vert et très frais, ce qui fait du bien après la moiteur un peu lourde de Goa.

Un bus de nuit m'a amené à Hospet, à 1/2 heure d'Hampi, d'où j'ai pris un autre bus pour accéder au site. Ensuite, l'habituelle furie des rickshaws et des types commissionnés pour ramener les touristes dans telle ou telle guest house. J'ai dormi quelques heures avant d'attaquer la visite d'Hampi. Et ce n'est pas une mince affaire, les ruines et les temples sont partout, dans toutes les directions, imbriquées dans la nouvelle ville. Certains habitants logent dans d'anciennes arcades d'un marché depuis longtemps abandonné. J'ai commencé par la rivière, dont les rives débordent de vie : les femmes battent leur linge, les buffles paissent tranquillement sur la rive. Il y a même quelques pêcheurs avec des cannes improvisées en bambou. Un bac fait passer régulièrement les touristes et autochtones d'une rive à l'autre.

Je me suis dirigé ensuite vers le temple de Virupaksha, dédié à Shiva. Avec ses deux tours en étages, c'est un peu l'emblême d'Hampi. Il est visible de loin, et la plupart des guest houses sont situées aux alentours. A l'intérieur, un éléphant prénommé Lakshmi est l'une des attractions, il mange les bananes qu'on lui tend et sait même attraper avec sa trompe les billets de 10 roupies pour les refiler à son maître. Pas mal. De quoi divertir un moment les désormais classiques hordes d'écoliers qui visitent le lieu. L'ensemble du site, avec ses deux tours et un petit réservoir très paisible, est très agréable à visiter.

Juste à côté du temple se dresse une colline hérissée de ruines Hindoues et Jain, au milieu de ces fameux rochers ronds et inquiétants. Plus vers le Sud, d'autres attractions : un énorme Ganesh (le Dieu à tête d'éléphant) monolithique, un temple de Krishna, deux autres réservoirs, et un temple important un peu plus isolé appelé Achyutaraya Temple. Comme toujours, les descriptions manquent un peu à l'appel, mais un type à Goa m'a refilé un petit guide qui décrit tous ces lieux un peu plus précisément (même si la ferveur religieuse de l'auteur est un peu pesante à la lecture...). Partout dans Hampi, on trouve de nombreuses références aux héros du Ramayana (Raama, Hanumaan, Lakshmana...) : l'endroit est en effet cité dans le bouquin.


Les environs (rayon de 10 kilomètres) recèlent d'autres trésors du même genre. J'ai prévu de me lever tôt demain matin et de louer un vélo pour tenter d'un voir un maximum. Il fait super beau, la ville est paisible, j'aime beaucoup !!

vendredi 1 janvier 2010

Jour de l'an à Goa

Quelques jours se sont écoulés à Goa depuis le dernier message, sans incident notable... Toujours la plage, la mer, et même le soleil qui a fait son apparition hier et qui squatte tout seul le ciel à présent. J'ai visité les plages voisines, notamment celle de Palolem, plus grande mais aussi plus touristique. Bon ça reste une plage de rêve mais je reste satisfait de mon choix premier.


Après avoir réservé mon billet de bus pour ma prochaine destination, Hampi, j'ai visité la ville de Panaji. De taille modeste, elle comprend plusieurs églises, quelques beaux bâtiments coloniaux et un musée que je n'ai malheureusement pas eu le temps de visiter... Comme à Diu, rien de vraiment transcendant, j'avoue que je préfère voir des trucs Indiens en Inde. Ah, si ! Un sapin de Noël en canettes de Coca :)

J'ai un peu lutté pour obtenir mon billet pour Hampi, tous les bus privés sont réservés pour plusieurs jours. La concentration en touristes à Goa à cette époque de l'année est particulièrement importante, normalement je n'aurais plus ce genre de soucis dans la suite du voyage. Rien de plus à signaler, je reviendrai peut-être à Goa dans quelques semaines lorsque le gros des touristes sera parti et que les prix des logements seront redevenus plus normaux. Pour le jour de l'an je me suis offert un gros repas arrosé, tous les restaus de la plage étaient pleins à craquer. Les Indiens n'ont manifestement pas de normes de sécurité en ce qui concerne les feux d'artifice... Des fusées et pétards ont éclaté toute la soirée à quelques mètres des tables, impressionnant !

Comme on dit par ici, Happy New Year :)